On a joué de malchance 28/08/2015

MARCHE - “C’était notre deuxième participation avec la Civic pour cette manche du championnat de la Fédération Wallonie Bruxelles. En tout, avec nos différentes voitures, c’était la septième fois que nous étions au départ” relatait Didier, pastis à la main, lors du debriefing habituel d’après course.

La parcours 100 % asphalte était particulièrement glissant. Sur cette épreuve, le revêtement est piégeux, même quand il ne pleut pas. C’était donc assez technique et les qualités du pilote étaient mises à rude épreuve.  

 A l’entame de la première spéciale, les Beaufs démarrent à fond les manettes et affichent le 7e meilleur temps en open. Ils sont déjà en outre en tête de classe… A quelques jours de la rentrée scolaire, cela sonnait déjà bien…

Après la première boucle, soit 5 spéciales, l’équipage liégeois, revêtu pour l’occasion de ses plus beaux atours (nouvelles combinaisons et strings Lukoil assortis), maintient le même résultat. Ca sent bon d’autant plus que l’écart se creuse avec le concurrent direct, à savoir Gunther Lenjes (1’31 de mieux). 

Lors de la deuxième boucle, le BC Team confirme sa bonne marche et malgré deux tête-à-queue en fin de boucle, ils prennent encore de la marge et augmentent leur écart de 80 secondes supplémentaires.

“Et c’est là que la tuile est arrivée, explique Stéphane. Il a commencé à dracher comme vache qui pisse (sic). Toutes les voitures étaient regroupées avant le départ de la troisième boucle quand il a commencé à pleuvoir. On savait que la première spéciale était déjà glissante sur sol sec. Avec la pluie, on pouvait s’attendre au pire. Certains pilotes ont même demandé de neutraliser l’épreuve, c’est vous dire. C’était une section show et au fameux virage de la Buvette (Humain), nous étions un peu trop rapides. Didier a dû donner un petit coup de frein à main et on a cogné une bordure. On a carrément cassé la roue: il restait les rayons mais tout le reste était parti (voir début de la vidéo).” 

Les Beaufs pensaient que c’était foutu et que l’abandon était forcé. Le public leur a dit que ce n’était que la jante et les a aidés à changer la roue. Le moral était en berne avec 5 bonnes minutes dans la vue mais comme l’équipe était toujours deuxième de classe, Didier et Stéph ont continué l’épreuve, en prenant le reste de la course comme un bel apprentissage sur sol mouillé.

Conclusion ? “Nous sommes à la 16e place au général et 2e de classe, ce qui, dans l’absolu, n’est déjà pas si mal… On enchaîne les rallyes et le prochain aura lieu le dimanche 6 septembre à Bièvre (Rallye de la Semois). C’est un superbe parcours et nous réjouissons de prendre le départ.”